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Marthon
La commune est située à 15km au sud-est, et 8km au sud-ouest de Montbron. Marthon est traversée d'est en ouest par la vallée du Bandiat. Cette vallée à fait de Marthon une place stratégique, et importante, durant le Moyen-Age jusqu'à la Révolution Française. De, nombreuses empreintes de ce passé féodal, sont encore présentes sur le territoire de la commune. Cette vallée trace, également, le sillon de la voie verte "la Coulée d'oc", une piste cyclable de 21 km entre Le Quéroy et Souffrignac et, qui, passe par Marthon.
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Marthon
La commune est située à 15km au sud-est, et 8km au sud-ouest de Montbron. Marthon est traversée d'est en ouest par la vallée du Bandiat. Cette vallée à fait de Marthon une place stratégique, et importante, durant le Moyen-Age jusqu'à la Révolution Française. De, nombreuses empreintes de ce passé féodal, sont encore présentes sur le territoire de la commune. Cette vallée trace, également, le sillon de la voie verte "la Coulée d'oc", une piste cyclable de 21 km entre Le Quéroy et Souffrignac et, qui, passe par Marthon.
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La commune est située à 15km au sud-est, et 8km au sud-ouest de Montbron. Marthon est traversée d'est en ouest par la vallée du Bandiat. Cette vallée à fait de Marthon une place stratégique, et importante, durant le Moyen-Age jusqu'à la Révolution Française. De, nombreuses empreintes de ce passé féodal, sont encore présentes sur le territoire de la commune. Cette vallée trace, également, le sillon de la voie verte "la Coulée d'oc", une piste cyclable de 21 km entre Le Quéroy et Souffrignac et, qui, passe par Marthon.
Mairie de Marthon
Horaires d'ouverture de la mairie
Lundi au vendredi : 9h00 - 12h00 et 14h00-18h00
téléphone : 05.45.70.21.18
Élus
Maire : Patrick BORIE*
Adjoints : Daniel PERON**, Elodie ROUGEUX, Stéphane CONTAMINES, Jean-François LAURENCON
* conseiller communautaire titulaire
** conseiller communautaire suppléant
Contacter la mairie
Vivre à Marthon
Constructions & transformations de bâtiments
Dans l'attente de l'approbation du Plan Local d'Urbanisme Intercommunal, c'est le Règlement Nationnal d'Urbanisme qui est appliqué pour la commune de Marthon. Les demandes de constructions et de transformations de votre logement (piscines, abris de jardin, garages etc.) doivent faire l'objet d'une demande auprès de la mairie de Marthon qui transmettra les éléments à l’État pour instruction.
Mairie de Marthon :
téléphone : 05.45.70.21.18
Le Bourg, 16380 Marthon
Rénovations énergétiques (isolation, mode de chauffage, etc.)
Pour plus d'informations, visitez notre page sur l'engagement TEPos de la communauté de communes.
Contactez le service ADS pour prendre rendez-vous avec le technicien info-énergie ou/et l'architecte du CAUE (permanences le 1er mercredi du mois à l'antenne de La Rochefoucauld-en-Angoumois) :
Coordonnées du service ADS :
1 avenue de la gare
16110 La Rochefoucauld-en-Angoumois
Tél. : 05 45 63 15 35
Courriel : ads@rochefoucauld-perigord.fr
Le service de développement économique de la communauté de communes La Rochefoucauld Porte du Périgord est là pour vous aider dans la recherche de financements ainsi qu’en appui pour le
montage de dossiers de subventions.
Pour encourager la création d’entreprise, la Région a mis en place une offre d’accompagnement intitulée « Entreprendre, la Région à vos côtés ». Le souhait est d’offrir un appui à près de 10 000 porteurs de projets de création et/ou reprise d’entreprise jusqu’à son développement.
L’ensemble du territoire de la communauté de communes est classé en zone de revitalisation rurale. Cela permet aux entreprises qui s’y implantent ou qui souhaitent embaucher de bénéficier d’exonérations fiscales.
Avant de lancer de votre projet sur la commune de Marthon, contactez notre agent qui saura vous épauler pour la création de votre entreprise :
Marine BOUSSETON - Chargée de mission développement économique
2 rue des vieilles écoles 16220 MONTBRON
tel : 07.62.66.69.46
L'école de Marthon est placée sous la compétence de la communauté de communes.
Consultez notre page dédiées aux écoles communautaires pour plus d'informations.
Rendez-vous sur l'espace parents de notre site internet pour découvrir nos différentes solutions de garde pour les enfants de Marthon.
Pour pouvoir vous déplacer en partant de Marthon, plusieurs possibilités s'offrent à vous:
La plateforme régionale de calcul d'itinéraire: Modalis
La plateforme gratuite et libre de co-voiturage: Roulez Malin!
Les horaires de passage des lignes interurbaines: ligne 20, ligne 21
Maison de Services au Public La Rochefoucauld Porte du Périgord
Portée par la communauté de communes, la MSAP a pour mission de vous accueillir, vous informer, de vous conseiller et de faciliter vos démarches administratives et sociales. Il s'agit d'un service gratuit, confidentiel et sans rendez-vous.
Maison des Solidarités
Les professionnels des maisons départementales des solidarités (MDS) vous accueillent, vous écoutent, vous informent et vous accompagnent dans tous les domaines de la solidarité : accès aux soins et santé, éducation et soutien à la parentalité, aides aux personnes âgées et handicapées, insertion sociale et professionnelle, accès aux droits, ...
Cliquez ici pour une présentation des services de la MDS de La Rochefoucauld-en-Angoumois.
Maison départementale des solidarités de La Rochefoucauld-en-Angoumois
3 boulevard Bossand BP 90045
16110 LA ROCHEFOUCAULD
tél : 05 16 09 51 40
Pour tout nouveau projet de construction ou contrôle de système d'assainissement non-collectif à Marthon, la communauté de communes La Rochefoucauld Porte du Périgord adhère à la SAUR pour les contrôles d'assainissement non-collectif pour votre commune.
Contacter la SAUR :
téléphone : 02.36.27.60.60
E-mail : anc.indre@saur.com
A venir.
La communauté de communes adhère au syndicat mixte CALITOM pour ses missions de collecte et de traitement des déchets.
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Les services à Marthon
Salle des fêtes
Bars/restaurants
Bureau de poste
Commerces
Cinéma
Pharmacie
Maison de santé
Venir à Marthon
40 Grand Rue, 16380 MARTHON
Patrimoine & Histoire
L’église Saint-Martin, située rive droite du Bandiat, s’élevait au Moyen Âge en dehors de l’enceinte du village, dans le faubourg Saint-Martin. Située dans l’ancien diocèse d’Angoulême, elle dépendait pourtant de l’abbaye de Saint-Yrieix-La-Perche dans l’actuel département de la Haute-Vienne, entre Limoges et Périgueux.
L’église romane présente un plan en croix latine : une nef, un transept et un chœur à chevet plat.
Le rez-de-chaussée de la façade occidentale est aveugle. Le premier niveau est scandé de deux arcatures aveugles encadrant une baie dotée d’un vitrail ornemental de Frédéric Lagrange, peintre verrier installé à Angoulême à la fin du XIXe siècle. Au sommet, le mur pignon présente deux autres arcades aveugles. L’accès à l’édifice s’effectue par un portail latéral, placé au sud-ouest de l’édifice et non à l’ouest comme bien souvent. Cet emplacement correspond à une logique d’accès à l’édifice depuis le village. Le portail en plein cintre est souligné par trois voussures nues couronnées d’une archivolte décorée d’entrelacs. Les voussures retombent sur des tailloirs ornés de motifs en dents de scie et entrelacs, malheureusement très érodés. Au-dessus du portail, se trouve une niche qui était peinte à l’origine, à en juger par les traces de peintures murales qui demeurent visibles.
Les murs extérieurs de la nef, contrebutés de contreforts, sont rythmés d’arcatures aveugles. Des enfeus funéraires, comprenant parfois encore des sarcophages, ont été ménagés à la base des murs. Ces enfeus, relativement fréquents au Moyen Âge, étaient réservés aux défunts issus de l’aristocratie, et non pas communs des mortels. On observe des enfeus funéraires similaires non loin de là, à l’église de Montbron. À l’extérieur toujours, l’angle entre la nef et le bras sud du transept présente, en remploi, un modillon médiéval figurant deux personnages assis serrés l’un contre l’autre. L’imposant clocher de souche carrée est orné d’arcades aveugles et de baies jumelées.
À l’intérieur, la nef était à l’origine voûtée d’un berceau en pierre sur doubleaux portés par les colonnes qui divisent encore le vaisseau en trois travées. Un berceau en bois a remplacé (à une époque indéterminée) la voûte romane de pierre.
Chaque travée est renforcée par une arcade de pierre plaquée contre le mur gouttereau. Les fenêtres qui éclairent la nef, sont ornées de vitraux du XIXe siècle figurant plusieurs saints : Martin, Jean-Baptiste, etc. La croisée du transept est couverte d’une coupole sur pendentifs. Sur chacun des bras du transept se trouvait à l’origine une absidiole en hémicycle ; seule celle du sud subsiste. L’édifice s’achève à l’est par un chevet plat de plan asymétrique (l’angle sud-est est biseauté) couvert d’une voûte de pierre, en berceau légèrement brisé. Le mur oriental est souligné d’un arc, orné de dents de scie, porté par un tailloir lui-même posé sur deux colonnettes. Le vitrail de l’oculus oriental, du XIXe siècle, représente la vision du Christ au Sacré Cœur par Marguerite-Marie Alacoque, scène très représentative du regain d’intérêt pour le culte du Sacré Cœur au XIXe siècle, après la béatification de Marguerite-Marie Alacoque en 1864.
La chapelle Saint-Jean l’Évangéliste appartenait à la forteresse féodale. Elle était le bien du seigneur Robert de Marthon et servait de porte de ville.
Cette chapelle-porte fut implantée sur l’enceinte de la basse-cour, en contrebas du château, pour permettre l’accès au château depuis le village.
Le rez-de-chaussée s’ouvre à l’ouest par un porche. Cette ouverture occupe toute la hauteur du rez-de-chaussée, et est cintrée en arc légèrement brisé.
La chapelle seigneuriale était établie, comme toujours, dans la partie haute, au-dessus du porche ; elle se situait ainsi presque au même niveau que le château.
À l’extérieur, six contreforts permettent de renforcer les murs du bâtiment qui supportent le poids des voûtes en berceau au rez-de-chaussée et au premier étage. Les fenêtres actuelles ont été percées au XVIIIe siècle.
Vendue comme bien national le 5 Messidor de l’an IV, c’est-à-dire en 1796, la chapelle servit d’habitation. Pendant un siècle environ, le bâtiment fut converti en grange, la partie habitée laissée à l’abandon, la toiture avec une partie de la voûte de la chapelle s’effondrèrent.
Il ne cessa de se délabrer jusqu’à son rachat en 1989, par un propriétaire privé, qui a réalisé une restauration remarquable. Au cours des travaux, des traces de peintures murales ont été mises au jour dans l’ancienne chapelle.
Aujourd’hui, la partie haute est de nouveau un lieu d’habitation tandis que la chapelle-porte abrite l’association La Tour Sain-Jean qui organise au fil du temps des expositions et des concerts qui font vivre ce lieu unique et le village de Marthon.
Dès 1802, la commune fit l’acquisition d’une maison et d’un jardin pour la construction de nouvelles halles « considérant que les halles de cette commune sont infiniment trop petites pour contenir les marchands qui se rendent habituellement aux foires ce qui préjudicie singulièrement la commune… ».
Le projet de reconstruction prévoyait également l’aménagement, dans ce même local, d’une salle destinée à servir de maison commune (mairie). Lors des travaux de 1874, c’est-à-dire 72 ans après, l’idée d’associer une salle municipale aux halles fut abandonnée. Cependant, un étage fut aménagé au-dessus des halles pour l’établissement de la mairie en 1880.
Les halles ont toujours été des centres de rassemblement au cœur des bourgs autant pour les marchés que pour toutes les réunions de la commune.
Les mairies-halles, associant donc dans un même édifice halles et salle de mairie, sont fréquentes dans les communes issues d’une longue tradition marchande comme ce fut le cas pour Marthon. Elles répondaient également à un souci d’économie pour les communes en permettant aussi de remplacer des halles antérieures souvent trop vétustes.
Les halles étaient accessibles, en rez-de-chaussée, par une galerie à cinq arcs en plein cintre. Le premier étage, qui correspondait à l’origine à la salle municipale, est percé de cinq fenêtres rectangulaires. Les baies, les arcs, les corniches et l’angle du bâtiment sont en pierre de taille. La façade est couverte d’un enduit. Le monument se caractérise par une architecture plutôt sobre.
Ces halles disposaient d’un point d’eau potable. Deux citernes souterraines, installées sous la place en 1908, étaient alimentées par l’eau du Bandiat que l’on acheminait grâce à une conduite en fonte de 150 mètres. L’eau était ensuite filtrée, puis livrée à la consommation grâce à une pompe installée contre les halles. Ce système d’approvisionnement fut le seul point d’eau potable de la commune pendant de nombreuses années. On cessa de l’utiliser dans les années 1960, lorsque la commune de Marthon bénéficia de l’eau courante.
En 1934, les halles de Marthon furent transformées en salle des fêtes. Elles ont retrouvé leur fonction commerciale en 1998 grâce à leur réhabilitation par la commune.
La place tient son nom de la tour en hémicycle, aujourd’hui écrêtée, appelée le pigeonnier. On ne sait pas avec certitude si la tour servit réellement d’habitation pour les pigeons domestiques mais sa forme, habituelle pour les pigeonniers, est sans doute à l’origine de la dénomination.
Cet espace public, créé en 1998, a permis de régler les problèmes de stationnement de la Grand’Rue voisine. Ce projet a été complété en 2000 par la réhabilitation de bâtiments et l’aménagement de locaux commerciaux tout autour de la place lui conférant une belle homogénéité.D’ici, on distingue nettement le donjon roman sur son promontoire, et les toitures des habitations situées en contrebas. C’est sur ce versant sud, que le village s’est implanté, la vallée du Bandiat se développant dans la partie nord.
Au Moyen Âge, le village de Marthon était cerné par un rempart, protégé par des douves au sud, et par la rivière Bandiat au nord. Quatre portes, disparues depuis au moins le début du XIXe siècle, permettaient d’accéder au village : la porte du Pont (près du pont du Bandiat), la porte de la Bécasse (entre la chapelle Saint-Jean et le moulin), la porte du Tranchard (sur la Grand rue en direction de Nontron), enfin la porte des Amigeons (sur la Grand rue en direction d’Angoulême).
La datation de l’enceinte villageoise est encore imprécise, mais on estime qu’elle fut construite peu de temps après le donjon roman. Cette enceinte médiévale est partiellement conservée dans sa partie nord sur une quinzaine de mètres. Ici, au sud, on devine son tracé seulement grâce à l’étude minutieuse du plan cadastral. L’implantation des façades qui se déploient sous nos yeux nous aide également à comprendre que ces bâtiments prenaient certainement appui sur le rempart. Une infime partie de ce mur d’enceinte subsiste encore non loin de là, rue des anciennes douves. Son parement se caractérise par un moyen appareil (c’est-à-dire un agencement régulier de pierres de taille moyenne) à joints étroits et l’on distingue la présence d’une baie plein cintre et d’une archère, ouverture très étroite permettant aux archers de tirer sur les ennemis tout en restant en sécurité.
Les douves qui précédaient le rempart sud, furent abandonnées sans doute dès la fin du Moyen Âge. Elles sont aujourd’hui occupées par des jardins fortement encaissés, visibles un peu plus loin au sud-est, dans le quartier des Bégauds, en remontant vers la place du Champ de foire.